La page presque blanche

 

 

On ne va pas se mentir ! Ce premier mois d'écriture du troisième opus Aimer l'art a été chaotique. Totalement désordonnée et dispersée, je me demandais s'il y avait encore quelque chose de vibrant et d'excitant à raconter, et surtout si j'en étais capable. J'ai longtemps remué la pâte, puis je tergiversais une dizaine de jours pour savoir si je n'orienterais pas les mots vers une sorte de roman épilogue, genre « dix ans plus tard... ». 

 

 

Hésitante, j'ai relu les deux volets. Six mois et demi s'écoulent entre le début de Aimer l'art puis s'ennuyer et la fin de Aimer l'art puis s'en aller. Ça va vite et le découpage temporel donne le rythme, celui des personnages, celui des lieux, et celui de l'action évidemment. Alors franchement, imaginer ce que les personnages seront et feront dans dix ans, je crains fort de plomber l'ambiance.

Les prochaines aventures seront donc concentrées sur quelques mois. Bien sûr, je quitterai définitivement mes compagnons de fiction à l'issue de ce troisième volet, mais non sans les avoir auparavant embarqués vers de nouveaux frissons de l'art, de l'amour, du voyage, de la folie.

Je ne vous dis pas grand chose en fait si ce n'est me rassurer devant témoins que j'ai bien commencé à écrire ce roman.


Mais si, je vous dis ceci. Il commence avec Marcus Garbot. Marcus est là depuis le tout début. Il est un personnage complexe, qui révéle une étonnante personnalité pendant l'Affaire Grosmann dont il a été un acteur clef, mais une fragilité insidieuse ne le quitte pas depuis cette troublante expérience avec la perversion...


Vos commentaires et vos questions seront toujours les bienvenus.


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